[Hajj 2019] Les Chroniques de Mohamed #3 : Le Hajj à proprement parler

Nous sommes alors le 09 août 2019… VENDREDI 09 AOUT 2019 !

Après la réunion organisée la veille avec Sami que je vous ai relatée dans ma précédente chronique, il m’a été (comme Anne-Lise 😉 et d’autres frères et sœurs j’imagine), impossible de fermer l’œil. Les paroles de Sami faisaient écho dans ma tête :

« Ce pour quoi vous êtes ici est arrivé » ; « Il n’y a pas un jour dans l’année où Ibliss est plus dégoûté que le jour de Arafa » ; « Il ne va pas nous lâcher » ; « Il a déjà commencé son travail sur nous »

J’étais en flippe totale après cette ultime réunion de préparation. Je me souviens avoir essayé de me reposer mais c’était peine perdue. A ne pas trouver le sommeil, autant optimiser son temps et se rendre à Masjid al Haram pour y passer la nuit durant laquelle je répétais inlassablement encore et encore le dou3a de Sami qui m’avait tant marqué il y a quelques heures « Ô Allah compte nous parmi les gens présents à Arafat et parmi ceux dont Tu exauceras les dou3as le jour de Arafa ».

Après y avoir prié Fajr, retour à la résidence vers 5h30 pour la préparation du sac à dos (ou du paquetage militaire plutôt pfff). Je dis « pffff » parce que comme l’a précisé Anne-Lise dans ses chroniques, nous, la plupart des Occidentaux, ne savons pas nous limiter au strict nécessaire. Il faut toujours se charger pour la simple et unique raison (qui n’en est pas une d’ailleurs) du « au cas où » !

« Bon ça je le prend au cas où » ; « ça aussi peut-être que j’en aurai besoin au cas où » ; « Ah ouais ça à Mina au cas où » ; « Non ça je le prends à Mouzdalifa au cas où » MDRRR !

Sauf qu’avec tout ça je me suis retrouvé avec près de 10kg d’« au cas où » sur le dos !!

Mais à la vue des paquetages des autres frères tout aussi remplis, avec en plus ceux de leurs épouses ou leurs mamans, j’ai relativisé lol. Je me suis dit c’est bon je fais partie des paquetages les plus légers.

Le JOUR J : Le départ du Hajj

Le sourire de Sami sur cette photo montre à quel point il était satisfait du groupe en terme de ponctualité et de respect des consignes. Il nous l’a fait savoir avant notre départ, ce qui a reboosté le groupe malgré la nuit blanche pour beaucoup d’entre nous.

Un détail qui m’a marqué c’était l’étendard « Partir en Omra ». Marcher avec ma famille de cœur derrière cet étendard et ces sourires m’a mis du baume au cœur. Mon sentiment d’appartenance à la communauté du Prophète (salla allah alayhi wa salam) était au taqué ! Al Hamdoulilah.

En voyant l’étendard, j’ai laissé tomber quelques larmes en repensant au célèbre compagnon Mus’ab Ibn ‘Umayr (qu’Allah soit satisfait de lui) dont Sami nous a raconté l’histoire dans un épisode de Sira hyper émouvant (Sira 21 Les agressions physiques). Il fait partie de mon top 3.

Qu’Allah élève en degré ces nobles compagnons morts en martyr pour que nous puissions vivre notre foi en toute sérénité !

Le premier trajet était celui entre notre résidence et Masjid al Haram où nous avons fait escale pour recharger nos gourdes de zam-zam avec lequel nous allions être séparés les prochains jours.

Je me souviens que près des fontaines de zam-zam, Sami (qui s’était limité au strict nécessaire par expérience j’imagine) nous demandait nos sacs pour évaluer leur poids et était parfois perplexe sur le poids de certains … dont le mien lol.

Il m’avait dit en tenant mon sac avec les doigts « Tu dois être à 10-12 kg Mohamed ! c’est trooop ! Qu’est-ce que t’as mis d’dans ? ». J’ai même pas osé lui répondre si ce n’est un « bah j’sais pas ». Mdr la réponse qui n’a aucun sens, comme si je savais pas qu’il était blindé de barres de céréales, de fruits secs, d’un matelas pour Mouzdalifa, etc, etc, etc.

C’est donc chargé comme un mulet avec mon paquetage qu’on démarrait nos 13 km de marche vers Mina.

Pour ce qui est des raisons qui nous ont poussé à faire le Hajj à pieds, je vous renvoie vers les chroniques d’Anne-Lise, tout y est dit. Je pense qu’elle ne m’en voudra pas si je reprends son passage dans lequel Sabrina et moi nous sommes reconnus et avons totalement adhéré en le lisant :

Parce qu’on ne marche pas pour rien, on ne marche pas pour aller nulle part. On marche pour Allah, on marche vers Allah. Et ça, ça change tout !

Accomplir le Hajj à pieds m’a fait prendre pleinement conscience qu’Allah m’a créée pour que je L’adore et qu’Il m’a donné (en vrai Il me l’a prêté) un corps pour que je m’en serve pour L’adorer aussi …. Ah bah là, j’ai bien compris que mon corps ne m’appartenait pas en effet (genre je suis crevée mais mon corps il y va à fond tout seul) et que de le mettre au service de l’adoration d’Allah dans ce 5ème pilier de l’Islam qu’est le Hajj, c’est limite un devoir en fait, et y a rien de comparable en terme d’adoration.

C’est topissime à vivre et c’est une adoration unique dans son genre.

Marcher jusqu’à me surpasser parce qu’Allah m’a demandé d’aller ce jour-là précisément, d’un point A à un point B, pour Lui Seul, avec ce corps qu’Il a créé et a mis à ma disposition pour me déplacer et pour L’adorer, c’est magnifique à ressentir. Ma fatigue et même mon sommeil étaient devenus des actes d’adoration réellement là, bénis dans le sentier d’Allah, Mashaa Allah.

J’ai ressenti, comme la plupart d’entre nous je pense, la même douche froide qu’Anne-Lise en regardant les autres pèlerins des autres continents avec simplement un sac plastique dans les mains.

Par contre j’ai ressenti cette joie immense de marcher aux côtés de ma nouvelle famille, la « Hajj Family 2019 », nos « LABAYKA ALLAHUMA LABAYK », nos sourires, nos attentions, nos visages fatigués, nos moments de partage, nos sandales décathlon, nos parapluie anti-UV décathlon, nos, nos, nos … DECATHLON tellement on était équipés de cette marque lol.

J’ai compris depuis que les liens du cœur pouvaient être tout aussi fort que les liens du sang.

Arrivé à Mina, avec quelques ampoules et quelques traces rouges sur les épaules. On ne se pose pas la question si c’est des coups de soleil ou si c’est dû au poids de notre paquetage, un peu des deux je pense.

Au programme dans notre tente, prière, repos, lecture sourate Al Kahf, repos, quelques assises avec Sami, repos et encore repos pour la préparation du jour 2 le grand jour de Arafa.

Le Hajj c’est Arafa

Samedi 10 août 2019, le départ pour Arafa.  On quitte le campement vers 5h après salat Sobh pour s’intégrer à une véritable marée humaine avec le blanc en couleur dominante !!!  Incroyable !!! Africains, asiatiques, européens, américains, blancs, noirs, petits, grands, jeunes, vieux, hommes, femmes !!! Tous étaient représentés ! SoubhanAllah c’était incroyable !

Les plus gros cortèges que j’avais vu c’était ceux des manifestations du 1e mai à Paris, bah à côté le cortège de Arafa c’est puissance 10 !

L’imam Al-Ghazali (rahimahullah) a comparé ce jour au jour du jugement dans le livre « Les secrets du pèlerinage » conseillé par Sami. Il dit, entre autres, que le lavage (Ghusl) de la prise d’ihram est sa toilette mortuaire, le vêtement blanc est son linceul, la longueur du voyage et les difficultés rencontrées sont les épreuves de la tombe, la talbiya est sa réponse à la Trompette du Jour de la Résurrection, la foule immense assemblée à Arafa est celle du jour du Rassemblement (Yawm al-Hachr) !

Quand je voyais toute cette foule, j’ai ressenti à nouveau ce sentiment de fierté. Fierté d’appartenir à la communauté du Prophète (salla allah alayhi wa salam), sentiment qui ne me quitte plus depuis ce jour-là. J’ai souvenir d’une discussion avec Sami où il nous disait que Sidna Moussa (alayhi salam) était prêt à abandonner sa prophétie pour faire partie de la communauté du Prophète (salla allah alayhi wa salam). Ça m’avait marqué et ça avait déjà à l’époque développé ce sentiment d’appartenance à la communauté de notre Bien-Aimé (salla allah alayhi wa salam).

Arrivés à Arafat, nous avons eu la tente pour notre groupe à nous seuls chez les hommes puis repos jusqu’au Dohr. On a regroupé Dohr et Asr. Ça aussi SoubhanAllah ! C’est incroyable ! Allah (Le Très Haut) a rendu obligatoire le regroupement du Dohr et du Asr pour pouvoir l’invoquer toute l’après-midi. Par clémence pour nous, Il a mis ce moment en plein après-midi pour nous permettre d’être éveillé sur cet intervalle de temps. Il sait notre faiblesse sur les derniers tiers de chaque nuit quand Il nous dit « où sont les demandeurs pour que je les exauce ? ».

La station à Arafat a été pour moi un moment de connexion totale avec Allah comme je l’ai attendu et espéré depuis si longtemps. Je me suis mis dans un coin à l’extérieur dans une bulle comme nous l’avait conseillé Sami. J’interrompais mes dou3as uniquement lors des fortes pluies (oui oui vous avez bien entendu des orages ce jour-là, quel bienfait ! Al Hamdoulilah) et des clôtures de Coran. C’était la première fois que j’assistais à des clôtures de Coran, ça m’a beaucoup touché de voir la sacralité de ces moment-là et toute l’affection des frères autour de la personne qui a clôturé sans parler des dou3as qui en découlaient.

Qu’Allah (Le Très Haut) nous permette à toutes et tous de clôturer au moins une lecture de Son Noble Livre au moins une fois dans notre vie !

J’étais tellement dans ma bulle que j’en ai oublié mon épouse lol. Elle demandait à des sœurs dont les époux étaient venus prendre des nouvelles s’il m’avait vu ? Négatif. Quand on s’est retrouvés elle m’a dit « t’étais pas dans une bulle là t’étais en orbite ! » mdr. Un fou rire et c’était déjà l’heure de partir pour Mouzdalifa.

Rien que d’avoir été présents à Arafat le jour de Arafa, Allah (Le Très Haut) nous a pardonné tous nos pêchés. Al HAMDOULILAH !

On marche en mode pilotage pour regagner Mouzdalifa, c’est vraiment un phénomène inexplicable : tes jambes te portent, tu sais pas comment, ni pourquoi mais tu suis le mouvement.

Arrivés au pied de la mosquée Mashar al Haram, nous avons prié, j’ai grignoté quelques barres de céréales et me suis aussitôt endormi dans un état de fatigue de 10 sur une échelle de 1 à 10.

Le lendemain peu après fajr, direction les jamarates pour lapider la grande stèle d’Al Aqaba puis direction Makkah pour nous désacraliser et nous reposer et faire le tawaf et le sa`i. Sur le chemin, je me souviens avoir posé à Sami la question :

– « Pourquoi ailleurs dans le monde ils célèbrent l’Aid ce jour-là ? »

– « Je peux te choquer ou pas ? »

– « Ouais »

– « Ils célèbrent notre galère de ce jour-là » :)))))))

L’épisode dans l’épisode 🙂

Là à Makkah, je suis obligé de m’attarder sur un épisode qu’on a vécu avec mon épouse.

Pour remettre le contexte, Sami nous avait donné pour consigne de nous reposer et caser notre tawaf et notre sa’i MAIS surtout d’être dans le hall d’accueil de la résidence à 20h. Il nous a dit en arrivant à Makkah de nous organiser comme on voulait mais d’être présent à 20h. Il était 11h du matin, on était large pour ce qu’il y avait à faire. En 9h on avait prévu :

Désacralisation + douche : 1h

Repos : 2h

Manger un morceau : 1h

Tawaf + sa`i : 3h

Si vous avez bien compté il nous restait donc théoriquement 2h pour nous préparer tranquille (éventuellement nous reposer à nouveau) avant de repartir à Mina. Mais ça c’était la théorie ! lol

On est arrivé au Haram à 17h, déjà là on a déconné ! lol. Si le Tawaf + sa`i prenaient 3h comme on l’avait prévu, bah déjà on était mort niveau timing. Ajoutez à ça 15-20 min de marche jusqu’à la résidence. Avant même de commencer, on savait qu’on aurait un peu de retard.

Sauf qu’il y a un paramètre qu’on avait négligé et qui a son importance : ce jour-là des millions de pèlerins avaient le même programme que nous ! On est arrivé à l’hôtel à 21h30. Oui 21h30 donc 1h30 de retard. A l’approche de la résidence on voit encore le bus devant nous à 30 mètres, on se dit alors « super ! génial ! On monte vite dans nos chambres récupérer nos sacs et on redescend illico prendre le bus ni vu ni connu ». Le ni vu ni connu car on sait qu’on a déconné et on ne voulait pas décevoir Sami qui est hyper à cheval sur la ponctualité.

On rentre dans nos chambres respectives prendre nos sacs, on ressort et là ??? Qui on a en face de nous ???? SAMI !!!! S’il y avait un trou de souris et que je pouvais m’y glisser je l’aurais fait :

Lui : « ça va les gars ? vous allez bien ? »

Sabrina (épouse) : « oui ça va Hamdoulilah, merci. »

Moi (dans ma tête à Sabrina) : « Baisse la tête ne parle pas et va vers le bus. Fais comme si tu l’avais pas vu » 🙂

Lui : « vous savez que vous avez 1h30 de retard ? »

Moi (comme un gosse qui se noie dans des explications confuses) : « Oui désolé on savait pas si on pouvait interrompre le sa`i , je t’ai écrit sur whats’app pour te poser la question (ce qui était vrai d’ailleurs) mais comme tu m’as pas répondu bah on a pris la décision d’aller au bout »

Sabrina (dans sa tête), elle me l’avouera plus tard : « N’aggrave pas notre cas, tais toi ! dis juste désolé »

Lui : « ok on y va le bus nous attend »

On redescend aussitôt avec lui mais, manque de pot, le bus était parti ! Ce jour-là c’est l’effervescence à Makkah, tous les pèlerins ayant fait un détour à Makkah doivent regagner les campements à Mina avant le milieu de la nuit. Le prix de la course en bus ou en taxi pour s’y rendre flambe en conséquence : l’offre et la demande …

Le bus étant parti, Sami me prend à part et me dit :

« Ecoute Mohamed, il faut que je te prépare psychologiquement. Il est fort possible qu’ils nous assassinent sur le prix de la course. Pour le bus, ils nous ont pris 1500 SR (environ 350 €) pour les 20 km entre Mekka et Mina soit 30 SR (environ 7 €) par personne, c’est ultra raisonnable. Là vu l’heure, je te préviens même s’ils nous demandent 500 SR (125 €) par personne, pas le choix, faudra les payer. »

Je lui ai répondu que oui, bien sûr. C’est nous qui étions en retard, on devait assumer.

Du coup Sami se met à arrêter plusieurs taxi et bus pour négocier notre course pour qu’elle nous revienne à un coût raisonnable alors qu’il aurait pu accepter les prix demandés par les premiers taxis. Après tout, c’est pas son problème si on a déconné. Mais c’était notre papa du groupe, il veillait avec attention sur ses enfants. 🙂

Le voyant galérer (presque 30 min après), je sors zam-zam de mon sac (oui on en a profité pour refaire le plein) et je dis à Sabrina de boire zam-zam avec moi avec l’intention qu’Allah (Le très Haut) nous trouve l’issue favorable à cette situation. Sami nous a demandé zam-zam à son tour…

Et là, 2 min plus tard, un bus s’arrête. Sami négocie avec le chauffeur et nous dit de monter. Une fois assis, Sami me dit 20 SR (5€) par personne. Déjà on était bien là mais la scène d’après fut surréaliste, le caissier nous a encaissé on s’est rendu compte que c’était 10 SR (2,50€) par personne.

SoubhanALLAh, l’effet zam-zam a été immédiat.

L’autre délire sur lequel Sami nous avait prévenu c’est que la course te garantit d’être déposé à Mina mais pas forcément prêt de ton campement. Il nous avait donc prévenu de la possibilité d’avoir 1 ou 2h de marche une fois à Mina. Physiquement ça s’annonçait hyper compliqué, pour cette seule journée on avait marché plus de 40km. Mais non on devait assumer nos erreurs.

Là encore, Allah (Le Très Haut) nous a facilité : le bus nous a déposé à moins de 10 min de marche de notre campement Al Hamdoulilah.

En plus du prix et de la proximité, j’ai pu avoir une discussion exclusive avec Sami pendant le trajet !

On est arrivés au campement à 23h30. Epuisés !

Le lendemain j’ai appris que Sami était hyper malade la veille (rhynopharyngite + migraine + insolation). Malgré ça il a agi avec grande classe avec nous et beaucoup de bienveillance. MERCI PAPA !

Fin des rites

Les 3 jours suivants consistent à lapider les 3 stèles cette fois avec une invitée surprise  (la pluie), se reposer mais ne pas se relâcher. Sami a dû nous rappeler à l’ordre à la fin de la 1e journée, en nous disant qu’il avait constaté un gros relâchement aujourd’hui, qu’il avait senti une ambiance vacances dans la tente, qu’il ne fallait pas nous laisser avoir par Ibliss. Il a terminé avec la bienveillance qu’on lui connait en disant qu’il ne doutait pas qu’ALLAH, par Sa Grande Miséricorde, allait effacer cette journée de notre vie mais nous a demandé de rester vigilants.

Le dernier jour, dernière lapidation, fin de notre Hajj, NOTRE FAMILY HAJJ 2019 prenait fin !

Embrassades, larmes et sentiment d’appartenance à cette famille du Hajj 2019 étaient au rdv.

Je termine en remerciant Allah Le Très Haut de nous avoir permis de nous rencontrer, de former cette famille Hajj 2019, de nous avoir compter parmi Ses invités !

JE VOUS AIME TOUS TRES FORT EN ALLAH MES FRERES ET SŒURS !!!

« C’était il y a 2 ans […] j’ai l’impression que c’était il y a 20 ans. » – Sami



Auteur : Sami
J'accompagne des groupes Hajj & Omra depuis 2005. J'ai ensuite créé ce blog en 2014 pour partager ma passion de la Mecque et Médine et partager mon expérience pour vous aider à mieux préparer vos Hajj/Omra.
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Anne lise
3 années il y a

Tout le monde va rater le bus pour Mina desormais , bravo Mohamed Boucetta

La replique de Sami pour la fete de l’A3id <<< high level

Excellente chronique encore une fois machaallah qui me rappelle combien on est tous lié irremediablement dans notre groupe , mais pas que en verité , aussi avec tous ceux qui ont fait le Hajj a pieds avec Sami finalement , subhanallah …. Car tous ont vecu un Hajj plus ou moins similaire, et ça c'est un lien trop fort entre nous tous machaallah .

Barakallahou fik Mohamed

Boutfounaste
3 années il y a

Assalamo 3laykoum,

C’est super ton récit, cela fait revivre LE voyage.
C’est trop vrai cela fait 2 ans, et on dirait que cela fait 20 ans.

C’est trop drôle de savoir ce qui c’est passé ce jour-là, pour les retardataires et je viens d’apprendre par ton récit QUI étaient les fameux retardataires.
Tu as déconné,lol

J’aurais trop aimé voir la tête de Sami quand Il a dit “ça va les gars?”

qu’Allah vous préserve, qu’il préserve l’ensemble du groupe, ainsi que les musulmans.

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